Musique
14/04/2025
Le pasteur et chanteur gospel Moïse Mbiye a suscité une vive réaction au sein de la communauté chrétienne congolaise suite à une déclaration ferme concernant l’animation dans les chants de louange. Lors d’un récent sermon diffusé en direct, il a interdit formellement toute forme d’animation chorégraphique pendant les moments de louange dans son église.
« Je ne suis pas d’accord avec le mouvement de l’animation dans l’église », a-t-il déclaré, précisant que la louange doit se concentrer sur l’adoration, la prophétie et la célébration de Jésus-Christ. Il a appelé à un retour à une forme de louange plus sobre et centrée sur la prière, rejetant les styles qu’il qualifie d’« animation » souvent associés à des chorégraphies et des mouvements physiques énergiques.
Cette prise de position n’est pas sans conséquences. Certains fidèles soutiennent le pasteur Mbiye, estimant que cette mesure permettra de rétablir un climat de recueillement et de spiritualité plus profond au sein des services religieux. D’autres, au contraire, critiquent sa décision, la jugeant trop restrictive et incompatible avec les expressions modernes de la foi. Ils considèrent que la danse et l’animation peuvent être des formes d’expression légitime de la joie et de la gratitude envers Dieu.
La controverse qui s’ensuit soulève des questions importantes sur l’évolution de la musique gospel et la place de la tradition et de la modernité dans les pratiques religieuses. Le débat est loin d’être clos, et l’impact de cette déclaration sur les églises et les artistes gospel reste à observer. L’interdiction, bien que spécifique à l’église de Moïse Mbiye, a déjà suscité une discussion nationale sur la nature de la louange contemporaine. L’avenir dira si cette prise de position influencera les pratiques d’autres leaders religieux.
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