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Crise humanitaire : Washington injecte 52 millions de dollars en aide, la RDC parmi les bénéficiaires

Par Berger Mushibi

03/08/2025

Face à l’ampleur de la crise humanitaire qui frappe la République démocratique du Congo, Washington vient d’annoncer un nouveau geste de solidarité. Ce vendredi 2 août 2025, sur le réseau social X (ex-Twitter), Tommy Pigott, porte-parole adjoint principal du Département d’État américain, a révélé qu’une enveloppe de 52 millions de dollars allait être débloquée pour venir en aide à 1,9 million de personnes dans plusieurs pays, dont la RDC.

 « Nous envoyons une aide alimentaire vitale supplémentaire de 52 millions de dollars à 1,9 million de personnes en République démocratique du Congo, en Éthiopie, en Haïti et à Djibouti. Sous la présidence de Donald Trump, les États-Unis restent le premier fournisseur mondial d’aide humanitaire et alimentaire », a-t-il déclaré.

Une aide vitale pour un pays en détresse

Si le montant exact réservé à la RDC n’a pas été précisé, le message américain met clairement l’accent sur la gravité de la situation dans le pays. Conflits armés persistants dans l’Est, déplacements massifs, malnutrition chronique et insécurité alimentaire… le tableau humanitaire reste alarmant.

Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), plus de 25 millions de Congolais vivent aujourd’hui en insécurité alimentaire aiguë. Pour beaucoup, cette aide internationale sera une bouffée d’oxygène, notamment pour les déplacés internes et les familles hôtes qui partagent leurs maigres ressources.

Comment cette aide sera distribuée

Les États-Unis prévoient de faire transiter les fonds via leurs partenaires humanitaires, tels que le PAM, l’ et d’autres ONG internationales présentes sur le terrain. Ces acteurs s’efforcent déjà de répondre à l’urgence, mais les besoins restent bien supérieurs aux moyens disponibles.

Une solidarité bienvenue, mais insuffisante

Si cette annonce est saluée, elle rappelle aussi que l’aide internationale ne fait que colmater une crise humanitaire qui dure depuis trop longtemps. Sans solutions durables aux conflits et à la pauvreté, ces interventions ponctuelles ne peuvent qu’atténuer temporairement la souffrance des populations.

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