Zambie: réélection du président Lungu contestée par l’opposition

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Lungu

En Zambie, le président Edgar Lungu a été réélu ce lundi 15 août au premier tour de l’élection présidentielle, avec 50,3% des suffrages et 100 000 voix d’avance sur l’opposant Hakainde Hichilema, dirigeant du Parti uni pour le développement national (UPND). L’opposition a d’ores et déjà contesté le résultat de cette présidentielle.

Pour la deuxième fois en un an et demi, Edgar Lungu remporte l’élection présidentielle. L’année passée, cet ancien ministre avait été choisi pour terminer la mission de son prédécesseur, Michael Sata, décédé en cours de mandat, en octobre 2014. Cette fois-ci, Edgar Lungu remporte la présidence pour cinq ans.

Son rival, Hakainde Hichilema, avait dénoncé la lenteur du dépouillement et accusé le pouvoir de tenter de truquer les résultats. Son parti, l’UPND, a d’ailleurs affirmé, dans l’heure qui a suivi l’annonce des résultats, avoir des « preuves de la manipulation des chiffres » par le parti au pouvoir. « Nous allons porter cette affaire devant la justice », a indiqué, devant la presse, Jack Mwiimbu, avocat de l’UPND.

Le président élu Edgar Lungu semble accorder peu de crédit aux critiques de l’opposition. Pour le parti du président, les opposants sont « des pleurnichards qui se plaignent » à chaque fois qu’il y a une élection. Un ton qui correspond à l’attitude d’Edgar Lungu ces dernières semaines. Pendant la campagne et dans un climat de tensions, il avait dit, à propos de l’opposition : « S’ils me mettent au pied du mur, je suis prêt à sacrifier la démocratie pour la paix ».

Nettement moins prometteur que l’année dernière, l’ancien avocat, ex-ministre de la Défense et de la Justice promettait alors de protéger les travailleurs, dans la droite ligne de son prédécesseur, très tourné vers les ouvriers. Mais depuis, des milliers de personnes ont perdu leur emploi ; la Zambie souffre beaucoup de l’effondrement du cours du cuivre, sa principale ressource, et les électeurs attendent beaucoup du président pour sauver l’économie du pays.

Par crainte des violences, la police anti-émeute est déployée depuis ce lundi matin dans les rues de Lusaka. Car si le scrutin s’est déroulé dans le calme, la campagne, elle, a été émaillée d’incidents qui ont coûté la vie à au moins trois personnes.

Un article de RFI

1 COMMENT

  1. Cher Vital Kamere,

    Encore une fois vous commettez une erreur qui ne vous pardonnera pas. Le jeu du sapeur-pompier ne tiendra plus.
    Ce peuple de l’UNC a qui vous vous adressez ainsi , tout comme celui d’autres groupes politiques, voudrait le respect de la constitution, le depart de Kabila le 19 Decembre. Cela ne s’obtendra pas par `UN KIMIA total ou un dialogue complaisant ‘ mais par la force. On doit casser les oeufs.
    je pense que votre parti a besoin de quelqu’un comme Billy KAMBALE, aggressif en politique bien qu’il decoive parfois par un langage orgeulleux provocateur. Unissez-vous aux autres comme l’a fait Matungulu. Vous etes un grand politicien. Le dialogue selon la resolution 2277, n’aura de sens que lorsque K aura reconnu et declare devant les Congolais que j’ai echoue et je m’en vais, sinon c’est tout simplement l’article 64 qui doit etre applique comme vous le proclammiez si bien avant vos altercations avec la justice. Kabila ne vous fera certainement pas de cadeaux. tenez! avez vous su que l’avion qui transportait l’equipement de Ceni au N Ubangi etait cloue au sol a cause de crevaison d’un pneus.

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