Récusant la machine à voter. CLC : ‘‘les élections crédibles le 23 décembre 2018 ou rien…’’

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*C’est un appel à fragmentation, pour ne pas dire une bombe à fragmentation comme le diraient les spécialistes militaires, que vient de lancer le Comité Laïc de Coordination, CLC. Hier, en effet, cette structure proche de l’église catholique romaine de la RD-Congo a largué trois documents, tous signés le 24 septembre 2018.

Dans le premier, le CLC est resté formel : ‘‘les élections crédibles le 23 décembre 2018 ou rien…’’.

Ici, l’Historien Ndaywel Isidore, le Prof. Okana Justin, Mme Ekombe Gertrude, Tshiombela Jonas, Mbokolo Franklin soulignent qu’après 24 mois de ‘‘glissement’’ depuis la fin du dernier mandat du Président Kabila, le CLC met en garde toutes les parties prenantes à ce processus et alerte l’opinion tant nationale qu’internationale qu’il ne sera plus question de report des élections au-delà de la date du 23 décembre 2018. Et, que ces élections auront lieu, à la date fixée, sans la machine à voter, avec un fichier électoral nettoyé, fiable et sécurisé.
Le CLC en appelle donc à l’opposition, conformément à son communiqué du 15 septembre 2018, de confirmer sa bonne foi et son engagement d’aller aux élections le 23 décembre 2018, en mobilisant son électorat et en concrétisant d’urgence la promesse qu’elle a faite à la communauté tant nationale qu’internationale de présenter son candidat commun. Au Président Kabila et à son Gouvernement de faire preuve de sursaut patriotique, tel que prévu par l’Accord de la Saint Sylvestre. Dans le deuxième pamphlet, le CLC explique pourquoi il est contre la machine à voter.

Ainsi, estime-t-il, l’utilisation de cette imprimante semble être un défi lancé au peuple congolais. Par ailleurs, ajoutent les ténors de cette structure, non seulement qu’elle (la machine à voter) n’est pas prévue par la loi électorale ou qu’elle ne fait pas l’objet d’un consensus national, mais surtout qu’elle ne respecte aucune norme ou directive en la matière. Bien plus, relèvent-ils, les expériences des pays qui y ont recours auraient pu être une excellente source d’inspiration pour la CENI.

Partant, dans le souci d’avoir des élections apaisées le 23 décembre 2018, le CLC ne peut pas cautionner l’utilisation de la machine à voter. Enfin, dans le troisième et dernier document, chiffres à l’appui, le CLC analyse l’état du fichier électoral et le qualifie de perfectible, douteux et corrompu, nécessitant des améliorations pour assurer sa fiabilité. Ci-après, en fac-similés, l’intégralité de trois documents publiés hier, lundi 24 septembre 2018, par le Comité Laïc de Coordination.

 

Un article du Journal La Perosperite

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