RDC: la FEC/Butembo se range du côté de cela qui veulent le départ du maire de cette ville et son conseil de sécurité

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Par la voix de son président, monsieur Polycarpe NDIVITO, la FEC/Butembo vient de se joindre aux forces sociales qui exigent la démission du Maire de Butembo, monsieur Théodore SIKULI UVASAKA MAKALA.

Dans l’entre temps, en dépit des appels au calme dont celui lancé sur les réseaux sociaux par l’honorable Chrisostome VAHAMWITI, un député élu de la contrée et des nombreux autres notabilités, le Vice président de la sociétés civile, Monsieur Edgar MATESO, a encore rendu public un communiqué appelant à une journée ville morte ce mardi 12/09 à Butembo. Pour sa part, un autre structure de la place, la Véranda MUTSANGA, a déploré l’usage disproportionné de la force par les forces de l’ordre, chose qui a causé plusieurs blessures par balles, des arrestations désordonnées, des nombreuses exactions des militaires et des policiers à Butembo le lundi 11 septembre. Ainsi, la tension est loin de s’apaiser à Butembo, ville dont les activités étaient paralysées hier, mais où la Société Civile, à travers son Vice Président Monsieur Edgar MATESO, appelle encore à une ville morte, laquelle s’annonce déjà tendue ce mardi .

Pour les forces vives, le programme des activités visant le remplacement des autorités doivent en effet se poursuivre au vu des évènements de ce lundi où plusieurs acteurs ont dénoncé des débordements des forces de l’ordre; notamment l’utilisation des armes léthales et les exactions commises par les forces de l’ordre déployées en masse pour empêcher les manifestations.

Rappelons que, dès la matinée d’hier, les couleurs ont été annoncées par les déclarations surprenantes d’un officier de police qui qualifiait les civils de Butembo d’ »adversaires ».

Dans la suite de la journée, la toile à été inondée de photos et des vidéos traduisant une vive tension; des rues vides, des jeunes en train d’être torturées en plein centre ville par des militaires en tenue de combat, de femmes en train d’être chassés de leurs lieux de commerce. Pour couronner le tout, le Président de la coordination des étudiants à été victime d’un tir à balle réelles qui l’a atteint à l’abdomen. Monsieur Nongo Yongo Patrick n’a eu la vie sauve que grâce à la vitesse avec laquelle il a été opéré à l’hôpital de Matanda. À ce sujet, la Coordination des étudiants de Butembo dénoncent une tentative d’assassinat de la part d’un agent de la PNC non encore identifié dont ils exigent qu’il soit poursuivi par la justice militaire.

Comme cela arrive souvent en pareilles circonstances, la presse n’a pas été épargnée. C’est ainsi que la RTVH a publié un communiqué qui condamne fermement les FARDC d’avoir arrêté et torturé un de ses reporters.

Par ailleurs, les policiers et les militaires ont procédé à des attestations en désordre, pillé des biens de gens et même cassé des portes de maisons. Ce mardi 09/septembre la tension semble être levée en même temps que le soleil sur la ville de Butembo.

En plus de cela, la FEC locale dont le Président, Monsieur Polycarpe Ndivito, s’est dit publiquement « choqué par toutes ces journées sans travail »,vient d’ajouter sa voix a celles des nombreuses organisations réclamant la démission du maire de la ville.

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