RDC – Dialogue inclusif : les travaux reprennent mardi

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La validation partielle des mandats des délégués, l’adoption du code de bonne conduite pendant les travaux, c’est l’essentiel du deuxième jour des discussions directes entre le pouvoir en place et le Rassemblement sous les bons offices de la Cenco.  Les délégués qui reprendront les discussions mardi 13 décembre,  se sont vus remettre les termes de référence à enrichir. Le tout s’est passé en l’absence des délégués du MLC qui ont claqué la porte pour raison de faible quota leur réservé au sein du Rassemblement.

L’optimisme se dessine au centre interdiocésain dans la commune de la Gombe où s’est tenu, hier vendredi 9 décembre, l’acte 2 des discussions directes entre le Rassemblement et le pouvoir en place. Démarrés à dix heures locales, c’est cinq heures après que les travaux ont été suspendus.

Les délégués se sont mis d’accord sur le code de bonne conduite pendant les travaux. Les matières à discuter devront, sans doute, constituer la prochaine étape décisive. Entre-temps, les différentes parties ont le temps d’approfondir les termes de référence mis à leur disposition par la médiation.

Le secrétaire général adjoint de la Cenco, l’abbé Donatien Shole a résumé le travail abattu en ces termes : « Nous venons d’adopter le code de bonne conduite pour que les travaux se passent dans les bonnes conditions. Entretemps, il a été donné aux participants les termes de référence pour qu’ils approfondissent la matière à traiter et qui va être traitée en commissions puis en plénière à partir de la semaine prochaine ».

Quelles sont ces matières à débattre ? Il s’agit, selon l’abbé Nshole, des matières relatives à la Constitution, à la gestion de la période après le 19 décembre 2016, au fonctionnement des institutions, au processus électoral, aux séquences, au calendrier, à la question de la Céni, du Csac, au suivi de ce qui va être décidé, à la forme que l’accord va prendre, à la décrispation du climat politique, etc.

*Quand bien même d’aucuns parleraient déjà d’une remis en cause de l’Accord du 18 octobre signé à la cité de l’Union africaine, le prélat n’aurait la même. « Il ne s’agit pas d’une remise en cause de l’Accord de la cité de l’OUA mais cet Accord est perfectible », a déclaré le secrétaire général adjoint de la Cenco.

Au sujet de la durée complète des travaux, l’engagement a été pris, à en croire l’abbé Shole, pour que tout soit fini avant le 19 décembre 2016. Valentin Mubake, délégué UDPS, a réagi dans le même sens. « Toutes les discussions doivent se clôturer au plus tard le 15 décembre », a-t-il déclaré. A ce sujet d’ailleurs, l’intransigeance caractérisant depuis toujours les radicaux du Rassemblement, cède la place au pragmatisme. Approché par Le Potentiel avant son entrée dans la salle des travaux, l’UDPS Jean-Marc Kabund a fait montre d’un langage atténué sur la question de l’après 19 décembre. « Tout devra être discuté et décidé lors des travaux », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, trois commissions de travail seront mises sur pied dès la reprise. Et un élargissement éventuel des participants est possible. Ce qui permettrait de résoudre le problème du Front pour le respect de la Constitution où figure le MLC qui revendique plus de délégués aux travaux. Cet élargissement dépendra donc du secrétariat de la Cenco, a précisé l’abbé Nshole.

Avec Le Potentiel

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