Pour avoir fait parti du comité d’acceuil de Moise Katumbi : Un avocat devient objet des menaces de mort

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Tout est parti du voyage effectué par cet avocat au poste frontalier de Kasumbalesa pour acceuilir l’opposant Moise Katumbi.

Le 02 aout dernier, cet avocat, membre effectif d’un parti de la plateforme Ensemble, a décidé, comme beaucoup d’autres, à faire le deplacement pour Kasumbalesa, à l’extreme sud-est du pays, par où devait revenir l’exilé Moise Katumbi.

Dans la matinée de ce jour là, le rendez vous etaient initialement donnée à l’aérport international de Luano, où devrait atterir Katumbi. C’est donc là que cet avocat et les autres membres de sa délégation se trouvaient juste avant l’annonce, par un haut cadre de la plateforme, que le Chairman, dont le jet était privé d’une autorisation d’atterir, entrerait désormais en RDC par le poste frontalier de Kasumbalesa.

Notre avocat et sa suite mettent donc le cap vers le sud de la province. Un voyage non sans ambuche, car la route principale était barricadée par des forces de sécurité qui tentaient d’empecher les sympathisants de Katumbi à aller acceuillir leur leader.

Conduit par un chauffeur qui connaissait assez de detour, l’avocat et ses compagnons arrivent tout de même jusqu’au point de péage de Katuba. Sur place, une forte présence des élements de la garde présidentielle. Ceux ci intiment à la délégation l’ordre de rebrousser chemin. Suite à leur refus et après des echanges de parole, les membres de la delegation d’Ensemble sont brutalisés et certains même interpellés dont notre avocat.

Ce dernier fait intervenir quelques de ses clients haut placés pour obtenr sa remise en liberté. Ce qu’il obtiendra assez rapidement mais ceci mettra aussi à nu son appartenance politque.

Katumbi est connu etre la bête noire du régime et ceux qui le soutiennent peuvent s’attirer beaucoup d’ennuis.

C’est exactement ce qui est arrivée à notre avocar dés son retour à Kinshasa il est confronté par ces chefs hierarchiques qui lui ordonne de se distancer de la plateforme de Katumbi. Il refuse et il lui est demandé de demissionner. Chose qu’il rejette aussi.

Là commencent les ennuis. Il recevoit des menaces des morts par sms envoyé dans son cellulaire. Puis ce sont de messages laisser devant sa résidence. Il n’est pas la seule cible. Son epouse fait aussi objet de menaces.

La demande de protection introduite chez les autorités semble n’être pas la garantie necessaire car des cas similaires dans le passé ont abouti à des décès. Le cas le plus recent est celui de l’activiste Eric Kulula, décédé dans une incendie déclenché à sa résidence de Goma en juin dernier.

Un article de Voice Of Congo

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