L’accord du centre interdiocésain a été officiellement signé à ce samedi 31 décembre peu après 23 heures (Accord ci-dessous)

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Par 7sur7.cd

C’est finalement à une heure de la Saint-Sylvestre (bonne année 2017), soit le samedi 31 décembre à 23 heures, que les signataires et non-signataires de l’accord politique du 18 octobre de la cité de l’UA ont signé solennellement « le compromis politique global et inclusif du Centre interdiocésain ».
Côté Majorité présidentielle, ce sont Alexis Thambwe Mwamba, Martin Kabwelulu, Lambert Mende, Nkulu Kilombo, Ramazani Shadari et Adolphe Lumanu qui ont signé le document.

Pour l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre, ce sont: Vital Kamerhe, Michel Bongongo et Mokonda Bonza qui ont apposé leurs signatures.

Pour le compte de la société civile signataire de l’accord de la cité de l’UA, elle a été représentée par Marie-Madelaine Kalala et Mgr Jean Louis Kuye. Dans l’autre camp, celui des non-signataires de l’accord du 18 octobre.

Pour l’opposition ce sont: Félix Tshisekedi, Valentin Mubake, Gilbert Kankonde, Jean Marc Kabund, Christophe Lutundula, Delly Sesanga, Martin Fayulu, Joseph Olengakoy, Lisanga Bonganga, Olivier Kamitatu et Molisho.

Pour la société civile non-signataire, ce sont: Christopher Ngoy et Maître Kapiamba qui ont paraphé le compromis politique.
Pour la Cenco, c’est bien entendu son président et archevêque de Kisangani Marcel Utembi qui a signé l’accord. Son adjoint monseigneur Fridolin Ambongo a aussi signé le précieux document.
La seule fausse note sera finalement l’absence du MLC à cette cérémonie solennelle. Le parti Bembiste n’a pas ratifié l’accord comme l’avait dit Ève Bazaiba. Il ne sera donc pas vraiment inclusif. Mais les principales Forces sociales et politiques l’ont entériné. Ce qui risque d’isoler le MLC et ses alliés.
Ils n’ont pas les moyens de bloquer la machine politique ou affaiblir le régime comme le Rassemblement. Tout est donc question de rapport des forces.
La machine bien huilée de la Cenco a failli aussi se gripper à la dernière minute pour une question de date d’application du compromis. La Majorité présidentielle avait souhaité que la date d’application de l’accord de la Cenco soit « ultérieure ». Pour le Rassemblement et la Cenco qui avait apprêté le document, l’accord devait entrer en vigueur à la date de sa signature.
Finalement, un compromis a pu être trouvé. Et la RDC voit le spectre de la guerre civile s’éloigner désormais.
Bravo aux évêques de la conférence épiscopale nationale du Congo sans qui le compromis politique global et inclusif du Centre interdiocésain n’aurait pas eu lieu.

Alphonse Muderhwa

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