Le président du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu félicite la population pour avoir suivi le mot d’ordre de la journée ville morte le 22 novembre à Bukavu.
« Les habitants ont compris qu’il faut qu’on nous organise les élections », a déclaré Maître Patient Bashombe.
« La journée a réussi a plus de 85% », se felicite-t-il, avant d’annoncer plus de 193 autres actions.
La vie a tourné au ralenti dans la ville de Bukavu ce mercredi. Dans le grand marché de Kadutu, les étalages sont restés presque vides, les boutiques et magasins ont fermé leurs portes, des écoles ont renvoyé les élèves par respect au mot d’ordre de la journée ville morte.
Quelques taxis, bus et motos ont exercé le transport en commun. »
La société civile constate non sans regret que les 17 contraintes évoquées dans le calendrier sont loin d’être vidées par les responsables repérés », s’inquiète Patient Bashombe, président de cette structure citoyenne.
« La loi électorale est la plus prioritaire dans le contexte politique de l’heure, mais la société civile du Sud-Kivu est entrain de croire en une sorte de complicité entre les institutions pour nous priver des élections en rendant le calendrier lettre morte », insinue l’orateur.
Plusieurs partis politiques tels que le PCP, l’UNC, l’ARC… se sont rangés derrière cet appel, alors que le maire de Bukavu, Philémon Yogolelo, a appelé, en vain car selon lui, la population à vaquer librement à ses occupations.
