Députée pour le compte de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Eugénie Tshikami Mulumba réagit à la Journée internationale contre la corruption célébrée le lundi 10 décembre. Pour ce faire, cette élue du peuple suggère aux autorités du pays d’organiser des manifestations spéciales pour une campagne de sensibilisation contre la corruption en République démocratique du Congo.
Eugénie Tshikami croit dur comme fer que cette proposition est susceptible d’atténuer la corruption et de garantir l’épanouissement des populations en République démocratique du Congo sur tous les plans, surtout dans les secteurs économique, financier, éducatif et social.
D’après l’élue de Kabeya Kamuanga, « la corruption se pratique jusque dans les établissements scolaires et universitaires. Elle ralentit le développement du pays. A cette occasion, la convention de l’ONU sur l’instauration d’un système efficace d’assistance juridique mutuelle est bénéfique précisément en RDC, car ceci devrait faciliter les poursuites judiciaires dans les cas de corruption transfrontalière ».
Cette convention des Nations Unies contre la corruption, rappelle-t-elle, constitue les principaux cadres stratégiques et politiques de l’élaboration des présents programmes. Et son principal objectif est de faciliter l’élaboration et la mise en œuvre de ce programme, en adoptant une méthode stratégique à plusieurs volets englobant la recherche, l’analyse stratégique, la formation et le développement des capacités, d’apprentissage mutuel, le partage de la connaissance et d’information des données concernant les meilleures pratiques de la lutte contre la corruption.
Au niveau politique, Eugénie Tshikami Mulumba précise que la corruption affaiblit les institutions de la République et peut susciter la suspension pure et simple de la primauté du droit dans la société. « Dans ce contexte, cela risque de créer une inégalité dans la prestation des services publics ou privés au citoyen », constate-t-il.
Dans ce même ordre d’idée, Eugénie Tshikami Mulumba lance un appel aux autorités congolaises et aux activistes des droits pour qu’ils multiplient des rencontres, des échanges afin d’améliorer la situation de droit de l’homme en RDC.
Cette année, la Journée internationale des droits de l’homme a été doublement célébrée, car elle marque les 20 ans d’existence du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
Laeticia KIALA CP
Forum des As
