Dossier site agricole de Kingabwa : Kokonyangi fait marche arrière, Leon Mulumba et Erick Bukula crient victoire mais appellent à la vigilance

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Le ministre de l’urbanisme et habitat a annoncé hier la décision du gouvernement de remedier à ses ambitions de requisitionner les terrains du site agricole Kinshasa Ngwele pour en faire des lotissements destinés aux députés nationaux des lotissements.

De son retour d’un voyage à l’étranger, le ministre Joseph Kokonyangi a indiqué à la presse que les lotissements prévus pour les députés seront délocalisés mais aussi que des demarches seront entamées pour octroyer des documents legaux aux maraichères, qui n’en ont toujours pas.

Pour le député nationale Leon Mulumba le gouvernement n’avait pas de choix car la tentative de spoliation était flagrante. Leon Mulumba rappelons, avait lutté bec et ongle aux cotés des maraichères avec son frère Gerard Mulumba, actuellement en prison.

De sa part Erick Bukula, activiste et notable du quartier Kingabwa, s’est aussi rejoui de la décision du gouvernement mais a appélé à la vigilance. “Nous avons un gouvernement qui ne respecte jamais ses propres paroles, donc nous allons continuer à lutter jusqu’à la fin”. A-t-il martélé.

En mi-mars le ministre de l’urbanisme et habitat avait annoncé l’intention du gouvernement de récompenser les des député nationaux avec des parcelles loties sur ce site marécageux.

Le problème est que ce site agricole est reservé à des femmes maraichères depuis plus de 30 ans.

En effet, plusieurs documents officiels attestent qu’au début des années 80, le site agricole Kingabwa Ngwele avait été mis à la disposition du département de l’agriculture et du
développement rural.

Cela n’avait pourtant pas empêché un ancien agent des affaires
foncières de spolier ces propriétés. Presentant un arrêt ministeriel datant du début des années 90, Mukonzo Mutuza avait reclamé environ 500 hectares de ce site. Le document s’été avéré un faux.

Après plus de 7 ans de lutte acharnée, les maraichères étaient finalement remises dans leur droit et les propriétés construites sur ce site avaient été détruites.

Un article de Voice Of Congo

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